L'historique du jeu de bridge
- Yves Mucha
- 5 juin
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Sous la forme Biritch, le Bridge apparaît en Angleterre en 1886 : l'innovation distinguant ce jeu du Whist est la présence d'un jeu visible, appelé dummy en anglais, le mort en français, et de trois jeux cachés.
Vers 1905, le Auction Bridge (bridge aux enchères) marqua l'apparition des enchères entre les deux camps et de la prime spéciale pour l'équipe qui demande et réalise une manche.
Dans la version primitive de 1886, qui introduisit entre autres l'innovation du « contre d'appel », le donneur désigne l'atout, ou passe pour laisser ce choix à son partenaire.

Le bridge jusqu'à aujourd'hui
Selon une légende, des diplomates britanniques en poste à Constantinople auraient exporté le jeu en Europe. Or, le bridge paraît avoir été connu à Paris un peu plus tôt, car la grande presse en parle dès 1888. Dans les années 1890, le bridge apparaît sur la Côte d’Azur, où séjournent de nombreux riches Britanniques (dont Lord Brougham). Le premier code de bridge est rédigé en 1894. Grâce à des militaires anglais, le bridge passe en Inde, d'où il revient, vers 1905, avec un premier système d'enchères. Il est alors prisé par l'aristocratie et la haute bourgeoisie.
Le jeu contemporain résulte d'innovations introduites par Harold Stirling Vanderbilt, qui emprunte beaucoup de ses idées ailleurs, notamment aux règles du commerce. Il écrit les règles pour le bridge-contrat en 1925, en introduisant notamment la notion de « vulnérabilité », et cette forme devient rapidement dominante. On doit l'évaluation en « points d'honneur » à Milton Work et la modification de la marque à Sans-Atout à Ely Culbertson.
Yves Mucha
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